Quito, la belle de nuit

11-12 août 2015

Atterrissage à Quito ! Nous récupérons sans encombres nos sacs à dos, passons avec brio le poste de frontières. On avait bien potassé notre guide (entre autres) pendant nos 11 heures d’avion et on avait donc noté 10 dollars le trajet entre l’aéroport et la vieille ville.
Oui sauf que là à notre arrivée tous les taxis sont à 26 dollars. On essaie à droite et à gauche mais toujours la même réponse.
On se renseigne auprès d’un garde qui nous dit que le trajet en taxi est de 40 dollars (!) et nous parle aussi  d’un bus qui passe toute les heures et demi ( !). Ni une ni deux, on le repère, on court pour l’attraper,  on demande le tarif (8 dollars par personne), si le bus va bien à Quito et en 30 secondes c’est plié et nous voilà tout content de notre bonne affaire (même si ça reste toujours  plus cher que ce qu’on pensait). On repère pendant le trajet la rue de notre hôtel dans le guide et on se dit que ça va être facile. Oui sauf qu’en fait le bus ne nous amène pas du tout au centre de Quito mais à un arrêt au milieu de nulle part a l’entrée de la ville qui en fait, on s’en rendra compte après, est gigantesque et très étendue. Donc nous voilà obligé de prendre un taxi à 10 dollars (j’avoue on n’a pas essayé de négocier cette fois). Donc bilan de la course, ca nous est revenu au même tarif que si nous avions pris le taxi du début  :/ en un peu plus compliqué quand même. Bref, on cherche toujours à comprendre la différence entre le tarif indiqué dans le guide et la réalité. On se demande si on ne se serait pas fait avoir, ce qui n’est pas étonnant pour des voyageurs débutants :).

Après être enfin arrivés à l’auberge de jeunesse, nous posons toutes nos affaires pour aller faire une petite balade dans la vieille ville et manger un bout. Le chauffeur de taxi nous a un peu fait visiter la ville et ça nous a donné envie d’en voir un peu plus.

Quito, la nuit, est magnifique ! Tous les bâtiments sont illuminés et mis en valeur, c’est vraiment très beau. Ca m’a un peu fait pensé aux villes de Noto et Raguse en Sicile. C’est vraiment une très belle ville pavée et toute en montée et en descente. Première rencontre avec les habitants et des enfants qui ont tous des airs de Chica et Tipo dans Kuzco :). Trop mignons.

Nous allons goûter à la très copieuse cuisine équatorienne dans un restaurant situé au cœur d’une petite cour intérieure pleine de charme. Les empanadas et bananes plantain sont les invités de notre assiette et on se régale ! Nous allons ensuite enfin nous coucher,  épuisés, par ces 24h sans dormir et l’altitude qui se fait ressentir. Loïc a mal à la tête et son nez lui joue des tours ; j’espère que ça ira mieux dans les prochains jours et que nous pourrons grimper un peu plus haut. Nous avons envie de faire la boucle de Quilotoa bientôt.

 

 

 

 

 

Aujourd’hui, mercredi 12 août, c’est visite de Quito. On commence par le centre historique de la ville. Ca monte, ça monte pas mal même et il faut dire qu’on ne met pas autant de temps pour monter 100m à hauteur d’océan qu’à 2400 m d’altitude. Il y a de grandes places où vendeurs de rue, chanteurs (brailleurs), cireurs, policiers se croisent.

On arrive à la Basilique del Voto Nacional où on peut grimper (si si, grimper : pont en bois brinquebalent, et 3 échelles relativement impressionnantes)  jusqu’en haut pour avoir un magnifique point de vue sur la ville de Quito.

Nous allons ensuite vers Mariscal Sucre : haut lieu de fêtes avec des bars à chaque coin de rue et des boites. C’est un quartier animé de Quito, qui bouge plus le soir qu’en plein aprem’.

Quito est une très jolie  ville aux rues escarpées et abruptes. Le centre historique a beaucoup de charmes. La nouvelle ville et le quartier Mariscal Sucre moins. Le fait que Quito soit au cœur d’une vallée, bordée par les montagnes rend le paysage très pittoresque mais après une deuxième soirée dans la ville nous avons une préférence pour Quito by night.

Prochain article en fin de semaine car nous filons vers Quilotoa et nous n’aurons plus Internet.